Depuis 1996, la Fondation du patrimoine œuvre à la sauvegarde et à la valorisation du patrimoine français. Au travers du label, de son outil de collecte et du mécénat d’entreprise, elle accompagne les particuliers, les collectivités et les associations dans leurs projets de restauration. Avec la conviction que le patrimoine s’inscrit dans des problématiques territoriales plus larges, un enjeu de plus en plus partagé par l’opinion publique comme en témoigne le succès des « Journées du patrimoine » ou l’afflux de dons pour réhabiliter Notre-Dame de Paris au lendemain de l’incendie. Un évènement qui, dans un même temps, a rappelé la fragilité du patrimoine et a mis en avant les acteurs qui s’investissaient au quotidien dans sa protection et sa valorisation.
La Fondation du patrimoine s’est, dans ce contexte, interrogée sur l’empreinte territoriale de son activité et sur la plus-value du patrimoine restauré en termes de cohésion sociale, d’attractivité locale et de développement des territoires. À l’aune de ses 25 ans d’existence, il lui importait de valoriser et mesurer ces effets pressentis. Dans cette perspective, la Fondation du patrimoine a confié à notre cabinet Pluricité une mission d’étude portant sur l’impact économique, social et sociétal de son action.
Il s’agissait plus concrètement de mesurer l’impact multidimensionnel et réel des projets soutenus par la Fondation. Démarche qui s’est traduite par une double approche territoriale et méthodologique.
Valorisation de l’activité économique générée par l’action de la Fondation qui s’appuie sur la mesure de deux indicateurs clefs : le montant des dépenses effectuées par l’ensemble des parties prenantes liées aux projets soutenus par la Fondation du patrimoine et le nombre d’emplois mobilisés (créées ou maintenus) directs, indirects et induits
Approche territorialisée des effets économiques et sociaux induits par la restauration du patrimoine.
Sept études de cas ont été réalisées sur sept projets locaux restaurés dans les trois dernières années et qui ont bénéficié du soutien et de la Fondation du patrimoine : le Théâtre de Nevers (58), la façade du café de Villedieu (84), la sculpture de la basilique Saint-Martin de Tours (37), l’église Saint-Étienne de Lacanche (21), le moulin à vent de Gignac (51), le fort de la Sauvetat (63) et la salle Sthrau de Maubeuge (59).
Valorisation des constats et enseignements transversaux tirés des différents travaux de collecte réalisés, à la fois sur le volet quantitatif/économique et qualitatif/sociétal.